Présents : Natalie (présidente, élue), Alain, Carel, Thierry (élus), Danièle, Éliane, Fabienne, Manon.
Natalie rappelle les réunions précédentes et la montée des tensions : la remise en cause de l’accord de fusion de second tour sur la composition et les délégations attribuées à notre groupe, et ce qu’elle a vécu comme un harcèlement principalement de la part du Directeur général des services techniques (DGST) dont 3 des élus sont référents, ce qui a conduit à sa mise en congé-maladie depuis plusieurs mois.
Thierry évoque les « coups de … » successifs dont il a été victime de la part de ce DGST dans l’avancement du plan vélo et l’ignorance dans laquelle il est maintenu face à des initiatives directes cabinet-direction de la communication (mise de la ville à 30km/h, stationnement gratuit, etc)
Carel, en charge de la sortie du Sedif (promis dans notre programme), n’a pas de correspondant dans les services et doit travailler directement avec le directeur de cabinet du maire. Il relate le « rateau » subi le jour même de la part de celui-ci.
Alain détaille l’échec du « Conseil municipal extraordinaire » sur la transition écologique, entièrement conçu par ce DGST, tous nos élus étant laissés dans l’ignorance. La plupart des propositions, à part les rappels de nos « gains » du budget primitif (400 000 euros pour le passage aux LED de l’éclairage public et 200 000 euros pour les panneaux solaires) étaient sans grande signification (rappel de points du programme sans indication sur sa mise en oeuvre), à part la décision d’achat d’une ferme dans l’Yonne. 5 des propositions sur 16 étaient absurdes voire nocives, on a pu en faire retirer 4 avant le conseil avec l’appui du PS et de Génération.s, nous avons été les seuls à voter contre la 5e. La plus inquiétante était une attaque contre le Syndicat de la géothermie (que nous avons pu faire retirer).
Aucun des « grands sujets » promis par le maire pour ce conseil extraordinaire, relatés par nous dans Villejuif Notre Ville(plan vélo, schéma des espaces verts, transition énergétique, passage au bio dans les cantines, plantation de 1000 arbres) n’a été repris.
Au-delà, le plus grave est la souffrance généralisée des agents du fait d’un management brutal, et la paralysie qui en résulte du service des sports, puis de l’éducation et maintenant de la direction la plus décisive pour la transition, la DGST. La directrice de l’environnement, ingénieure remarquable repérée par les écologistes depuis qu’elle occupait la direction de l’environnement du Val de Bièvre, en est tombée malade une première fois en janvier et vient de tomber malade du fait d’une rétrogradation dans un « projet de réorganisation » et de nouvelles brimades du DGST. (*)
Natalie fait part de sa préoccupation quant au manque de soutien d’une de ns élu.es, Bianca, face à la souffrance des agent.es et élu.es.
Le débat porte sur « jusqu’à quel point peut-on supporter cette remise en cause de l’accord de 2020 qui plaçait au premier plan la transition écologique », sans parvenir à une décision claire, sinon qu’il ne faut pas y sacrifier notre propre santé.
Seule décision : on ne peut faire aucune concession sur le sujet de la souffrance des agent.es. Les déklégué.es du personnel ont d’ailleurs conscience de notre engagement sur ce point. Seul Thierry a annoncé sa démission de son poste (vélo et stationnement) si la directrice de l’environnement était renvoyée à l’occasion de la « réorganisation de DGST » qui devait être examinée le lendemain en Conseil social territorial (*)
(*) Post-scriptum.
Le lendemain 15, la réunion du Comité Social Territorial (paritaire) a rejeté, par 9 voix contre 6, une réorganisation de la DGST aggravée le matin même par rapport à tout ce que nous avions discuté jusqu’ici. 9 voix : les 8 délégués du personnel et la voix d’Alain, notre seconde représentante Bianca étant absente au moment du vote. Elle doit donc être réexaminée.
Le soir même, notre directrice de l’environnement, en arrêt maladie depuis plusieurs jours suite aux brimades subies, accepte la proposition de devenir Directrice générale adjointe de la Ville d’Arcueil (environnement + urbanisme) et l’annonce le lendemain, à notre très grand regret. Nous lui certifions qu’elle n’a pas à culpabiliser vis-à-vis de nous : c’est nous qui n’avons pas su la défendre, et nous sommes sûrs qu’elle fera un excellent travail pour nos voisins et pour la Planète, en y étant bien plus heureuse.
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