Un projet
construit avec vous

Les étapes du projet

> Pour fonder le projet de Villejuif Écologie et le  co-construire avec les habitants,  5000 questionnaires ont été diffusés en septembre et octobre derniers.

> Nous avons présenté les réponses des habitants lors de la réunion publique du 7 novembre.

Elles sont synthétisées dans le texte intitulé « Ce que nous ont les Villejuifois(e)s ».  Sur la base des réponses reçues, nous publions aussi quelques statistiques sur les dynamiques et les spécificités de Villejuif  et de ses différents quartiers.
Pour cette réunion de restitution, nous avions invité un militant des mouvements citoyens, Bruno Lamour, acteur du Pacte pour la Transition pour les Municipales. Nous publions le texte de son intervention.

> Le 7 décembre, vous étiez invités à poursuivre l’élaboration du programme, autour de six  tables rondes thématiques,  pour continuer à réfléchir ensemble et construire le Villejuif de demain, écologique, participatif et social.

>> Le 22 janvier 2020, vous êtiez invités à une réunion publique sur la place de la nature le (et du béton), de la biodiversité et des animaux en ville.

>> Le 7 février, c’était le thème « Circuler mieux, polluer moins (piétons, vélos, autos, métros…) ».

>>Le 27 février est présenté le programme et la liste des candidat.e.s

Voir le programme

Voir le « Résumé du programme »

 

Résumé du programme

Consultez notre petit 4 pages !

Bilan de la réunion publique du 7 novembre 2019

Ce que nous ont dit les Villejuifois(e) : synthèse des réponses au questionnaire

Ce texte compile l’ensemble des réponses formulées par les habitants de notre ville sur le questionnaire que nous avons diffusé en septembre et en octobre. 5000 exemplaires ont été distribués, nous avons recueilli plus de cent réponses exploitables, sur la version papier et en ligne. Nous remercions tous ceux qui ont répondu et saluons la richesse et la diversité des propositions citoyennes qui ont été faites. Ce sont les mots des habitants, sans filtre, qui sont repris dans cette synthèse.

La suite se construira pendant des ateliers citoyens thématiques qui se dérouleront dans les semaines qui viennent.

 

Une grande aspiration démocratique

 

Les habitants appellent de leurs voeux une vie démocratique et citoyenne riche qui inclut tous les quartiers de la ville. Ils souhaitent participer à des conseils de quartier, être impliqués et consultés, débattre des orientations qui engagent leur avenir et participer aux processus de décision. Ils attendent que les élus soient présents dans les quartiers pour animer le dialogue avec les habitants.

 

En matière de sécurité, les Villejuifois attendent que Municipalité conduise la lutte contre les incivilités, contre les trafics en tous genres. Qu’elle lutte également contre le harcèlement et la violence, notamment dans et autour des collèges.

En matière de solidarité, les habitants veulent favoriser la mixité sociale, casser les ghettos et encourager les dynamiques intergénérationnelles

 

La vie associative représente une aspiration particulièrement forte des Villejuifois. Encourager, soutenir, subventionner les associations de toute nature est une attente très partagée. Les acteurs associatifs sont reconnus comme parties prenantes du lien social.  Donner des locaux aux associations, créer une vraie maison des associations, inciter les jeunes à monter leur structure associative, sportives, artistiques ou culturelles… les propositions sont nombreuses.

 

L’éducation populaire n’est pas en reste. Les citoyens attendent que la Ville contribue à former les citoyens à la réduction des déchets, à la lutte contre le gaspillage, au recyclage, au compostage…

Certains proposent d’installer dans les espaces publics des panneaux invitant au civisme.

Des éducateurs de rue sont réclamés dans les quartiers. Une attente de vrais centres culturels en dehors du centre ville, de maisons citoyennes qui offrent des espaces de rencontres, de conférences, d’expositions…

 

Villejuif veut du vert

Les questions de biodiversité, de végétalisation, des espaces verts ont rencontré un écho particulièrement large parmi les habitants ayant répondu au questionnaire. Près de la moitié des questionnaires exprime l’attente d’une ville plus verte. Les anciens Villejuifois signalent avec regret que la nature à Villejuif a fondu au cours des dernières années. Et le constat est manifestement partagé par les nouveaux habitants qui déplorent le manque d’espaces verts dans la ville. Les Villejuifois attendent d’être consultés sur cette question, dans leur quartier. Les riverains de Louis Aragon attendent toujours la végétalisation des contre allées. D’autres se refusent à voir le parc des Hautes Bruyères grignoté par les constructions. Ils veulent au contraire qu’il soit agrandi. Les demandes de végétalisation des trottoirs de la Nationale sont nombreuses. Les parents de jeunes enfants attendent plus de parcs et des aires de jeux pour les tout petits.

Les habitants demandent de la végétation partout, des arbres, des arbres, et encore des arbres, des sanctuaires de nature sauvage pour favoriser la biodiversité. Ils demandent l’arrêt total du recours aux pesticides par les agents municipaux.

Les Villejuifois veulent casser le bitume, dans les cours d’école, sur les trottoirs, au pied des cités. Ils attendent que se multiplient les vergers, les jardins partagés, les potagers collectifs, les jardins pédagogiques, une ferme urbaine. Ils attendent aussi des formations au maraichage et au jardinage.

Les Villejuifois voudraient plus de parcs publics, des fleurs vivaces et non remplacées chaque saison.

Les Villejuifois aiment leurs chiens à condition de multiplier les distributeurs de sacs pour ramasser leurs déjections.

 

Les Villejuifois trouvent leur ville sale. Les citoyens appellent à lutter plus efficacement contre les dépôts sauvages d’ordures. Ils proposent également d’organiser des ramassages collectifs, des cleanwalk.

Ils attendent la multiplication des lieux de dépôts (bouchons, piles, verre…)

Ils voudraient des composteurs en pied d’immeuble partout. Ils aimeraient que les déchets verts municipaux soient compostés.

Ils souhaitent une tarification des déchets non recyclables en fonction des volumes produits par chacun.

 

La pollution inquiète les Villejuifois. Ils souhaitent voir mis en place un plan d’action avec les communes de l’agglomération pour améliorer la qualité de l’air. Les habitants veulent être informés sur la pollution de l’air, des sols, de l’eau grâce à la publication d’indicateurs.

 

Des services publics pour tous, mieux répartis sur la commune.

 

L’école mérite plus d’attention. Des parents demandent la mise place d’un service de soutien scolaire pour permettre aux jeunes villejuifois d’aller jusqu’au Bac (56% n’y arrivent pas). Ils déplorent le manque régulier d’enseignants dans certaines écoles.

D’une manière générale, ils souhaitent pour leurs enfants des activités périscolaires de qualité comme des centres de loisirs avec de vrais projets et pas  « juste de la garderie ». Les parents regrettent  le manque d’animateurs formés et investis dans les centres de loisirs.

 

La création d’une crèche parentale est attendue par l’association de parents Aragon et Castille. Les parents réclament d’une manière générale plus de places en crèche et en maternelle et de la transparence dans l’attribution des places.

 

La cantine fait grise mine. Il semblerait que la nourriture de la SEMGEST soit immangeable. Les parents veulent que la cuisine soit faite sur place, à l’école, par du personnel municipal. Que les produits soient biologiques et issus de circuits courts. Tout comme les gouters. Qu’un repas végétarien soit proposé chaque semaine.

 

Des habitants proposent de municipaliser l’eau.

Et aussi de favoriser la récupération d’eau de pluie. Ils porposent que la mairie donne des réservoirs à ceux qui en feront la demande.

 

Côté santé, les habitants déplorent une pénurie de spécialistes (dentistes, ophtalmologues, gynécologues, dermatologues…) La Ville doit lutter contre la désertification médicale et encourager l’installation de médecins généralistes qui sont trop peu nombreux.

 

Les Villejuifois aimeraient que l’offre sportive associative s’étoffe. Et que soient favorisés les sports amateurs sans esprit de compétition.

Une attente s’exprime notamment en direction des arts martiaux.

 

Les habitants apprécieraient que des artistes s’installent à Villejuif. En favorisant la  création d’ateliers d’artistes comme à Arcueil par exemple.

 

Quant à la culture à villejuif, elle semble réservée au centre ville. Il faut étendre sa diffusion dans les quartiers les plus modestes, ne pas cantonner les animations culturelles au centre-ville et proposer activités sportives et culturelles à la périphérie de la ville. Rendre la culture accessible à tous, y compris ceux qui n’ont pas beaucoup de moyens.

 

Lutter contre le réchauffement climatique

En commençant par prendre en compte le changement climatique, justement. Comment réduire les GES à Villejuif ? En créant des puits de carbone (végétation) et en s’intéressant aux transports.

 

Il pourrait être judicieux, sur la base d’un audit par exemple, de mettre en place un bilan des émissions de GES local sur plusieurs années.

Il faut former l’ensemble des équipes municipales au problème de façon à les mobiliser sur les enjeux du climat.

 

Côté mobilité, il faut partager l’espace public disent les habitants. Les piétons doivent prendre toute leur place pour une ville humaine : on pourrait augmenter les espaces sans voitures, organiser des journées sans voiture, sécuriser les trottoirs pour les piétons devant les chantiers en cours, faire mieux respecter les limites de vitesse de circulation notamment en centre -ville ainsi que les interdictions de stationnement, en particulier sur les trottoirs, limiter la circulation au centre-ville et dans les petites rues.

 

Un véritable cri, unanime, concerne les transports en commun et en particulier le métro. Saturation, engorgement, surpopulation dans les rames, pannes fréquentes… la ligne 7 est l’objet de toutes les exaspérations.

Les habitants attendent aussi qu’on augmente les transports en commun à l’échelle de la ville, qu’on augmente la fréquence des bus. Les quartiers périphériques devraient être désenclavés grâce à un réseau de transport municipal… et gratuit. Des vélos gratuits, également, devraient être mis à disposition des villejuifois.

Enfin, les rodéos sauvages importunent les habitants.

 

Le paysage urbain s’est transformé à toute allure au cours des dernières années. Pour les Villejuifois, il faut impérativement commencer par stopper la densification urbaine, imposer un moratoire sur les permis de construire et réduire la hauteur des tours en projet.

Notamment, il faut suspendre projet foyer pour étudiants rue Marcel Paul/rue Ambroise Croizat et le remplacer par une forêt urbaine.

Il faut aussi geler les projets de construction de logements dans le parc des Hautes Bruyères.

 

Autre question : est-il possible de mettre aux normes les trottoirs très étroits et cabossés compliquant la circulation des fauteuils roulants et poussettes ?

 

Le vélo est plébiscité par les habitants. Comment encourager la pratique du vélo ? Comment généraliser les transports doux dans la ville ? Réduire l’usage de la voiture pour les trajets les plus courts et la remplacer par le vélo par exemple. Faut-il aider financièrement les acheteurs de vélos ? Proposer des vélos en accès gratuits ? Proposer des séances d’apprentissage ? Proposer des ateliers de réparation solidaire ? Il y a beaucoup à faire selon les habitants.

La question des pistes cyclables est majeure : chaussée accidentée, défoncée, voitures et camionnettes garées dessus, chantiers rendant des tronçons de piste particulièrement dangereux,  piste non identifiable à colorer… et aussi implantation de d’attaches vélos, augmentation et sécurisation des pistes cyclables,  amélioration des accès vélos aux écoles pour les parents et aux complexes sportifs, repenser le déploiement des stations Vélib’… les demandes sont nombreuses.

 

Sur la question du logement, les habitants expriment également de nombreuses attentes. Ils souhaitent favoriser le mélange de familles, de séniors, de personnes handicapées et d’étudiants dans les logements sociaux, proposer aux étudiants et aux moins de 25 ans des loyers attractifs en échange de services aux autres locataires.

 

Ils demandent de la transparence dans l’attribution des logements sociaux

Enfin, certains souhaitent qu’on ne construise plus de nouveaux logements sociaux mais que soient réhabilités les logements devenus insalubre, qu’on fasse plus d’efforts dans la rénovation et l’isolation des logements existants.

 

Pour sortir des énergies fossiles et réduire la consommation énergétique de la Ville, les citoyens proposent d’éteindre les lumières dans les parcs la nuit. Et d’une manière générale, de fixer un objectif ambitieux de baisse de consommation énergétique sur le territoire de Villejuif. Voire de mettre en place un plan de transition énergétique locale, qui favorise les énergiess renouvelable, en se tournant par exemple vers le fournisseur Enercoop. Et en parallèle on pourrait développer l’autonomie énergétique de certains bâtiments grâce à l’énergie solaire, la biomasse…

 

Pour faciliter la vie des mal voyants, les feux rouges sonores pour aveugles pourraient être installés partout.

La Ville devrait chercher à améliorer l’accès aux lieux publics et aux espaces citoyens pour les personnes handicapées.

 

Finances : une demande de transparence et de probité

Concernant le budget municipal, les habitants espèrent que les impôts et les taxes vont se stabiliser. Mais surtout, ils veulent savoir ce que la ville fait de l’argent public. Un manque de transparence sur les budgets votés et sur l’utilisation des deniers publics est relevé par beaucoup. D’ailleurs ils déplorent que, malgré l’audit de 2015 sur les finances, peu d’informations soient publiques sur l’état financier de la ville.

Les Villejuifois attendent la fin du clientélisme et de la probité dans la gestion des comptes de la commune.

 

Les habitants misent sur l’économie circulaire. Ils veulent installer des ressourceries, monter une Bricothèque pour emprunter des outils, un repaire café pour apprendre à réparer… Des ateliers de réparation, pour apprendre à faire soi-même sont attendus.

Les Villejuifois veulent donner leurs objets inutiles (des kiosques à dons).

Plusieurs réponses évoquent la création d’une monnaie locale qui inciterait à échanger localement, favoriserait le commerce de proximité, encouragerait l’économie circulaire et pourrait impliquer les communes environnantes.

 

 

Les habitants expriment une forte attente en direction des politiques pour l’emploi.  En particulier en direction des jeunes. Ils proposent de développer les chantiers d’insertion qui permettent aux associations d’embaucher des salariés qui se forment et s’insèrent, de développer les formations autour des nouveaux secteurs d’activité (développement durable, énergies renouvelables…), d’organiser des forums de l’emploi centrés sur l’alternance pour les jeunes.

 

Les Villejuifois demandent la mise en place d’un budget participatif pour financer des projets des habitants.

 

Les messages libres

Enfin, certains Villejuifois ont exprimé, dans un message libre du questionnaire, leur inquiétude pour le personnel municipal.  Le service public territorial est décrit comme un lieu de souffrance. La demande porte sur une politique salariale transparente et un management apaisé.

 

La place des voitures dans la ville est une question qui devra aussi être traitée. Nous devons réfléchir aux questions de stationnement en général, et notamment au problème des zones jaunes (250 euros par an pour les riverains pour avoir le droit de garer sa voiture et pas de place de stationnement).

 

Nous avons entendu l’appel des quartiers sud. Des territoires qui se sentent relégués, abandonnés. On nous a écrit : Pensez aux quartiers sud. Ne fermez pas la Poste. Ne fermez pas la maternelle Karl MARX.

 

 

L'intervention de Bruno Lamour

Présentation

Militant associatif de longue date, mon engagement s’oriente sur 3 axes :

  • agir positivement, s’engager « pour » et sortir du « contre » : à s’acharner sur les obstacles on en oublie le but de son engagement.
  • lier les questions écologiques et les questions sociales et de droits: la première mesure écologique c’est la réduction des inégalités, disait déjà René Dumont en 1974.
  • la nécessité d’un dialogue constructif et respectueux entre mouvements citoyens et partis politique : chacun à sa place, dans son rôle, dans un respect mutuel.

Je viens vous présenter 2 démarches complémentaires allant dans ce sens :

  • le pacte pour la transition
  • l’archipel citoyen « osons les jours heureux »

Pacte pour la transition citoyenne : Construire ensemble les communes de demain

Le pacte pour une transition citoyenne est une initiative du collectif pour une transition citoyenne. Il est est outenu par une cinquante d’organisation, associations mouvements écologiques ou sociaux (Amis de la Terre, ATTAC, Greenpeace, Secours catholique ..) de partenaires de l’ESS (AMAP, Artisans du monde, Labo ESS, MES, Enercoop, Terre de Lien etc..), mouvements politique (Utopia etc..)

L’idée est de proposer un outils aux citoyens soucieux de s’engager dans la campagne des Municipales et au-delà. Il est constitué de 32 mesures (à 3 niveaux d’engagements) à caractère écologique, solidaire et/ou démocratique, et de 3 principes :

  • Sensibilisation et formation à la transition
  • Co-construction des politiques locales
  • Intégration des impacts à long terme et de l’urgence climatique et sociale

Le principe, c’est que le collectif de citoyens qui se constitue localement interpelle les listes candidates et passe un contrat pour un engagement à mettre en œuvre une dizaine de mesures. Le rôle du collectif ne s’arrête pas là. Après les élections, il sera chargé de suivre, voire d’accompagner ou de participer à la mise en œuvre des mesures. Et c’est lui qui, au final, décidera si le contrat est rempli.

Attention la manière vaut autant que le résultat : ainsi une commune qui, par exemple, met en œuvre la collecte de biodéchets, sans sensibilisation, sans participation des citoyens, ne respecterait pas le pacte. La vision est systémique : ainsi une commune qui ressortirait d’anciennes propositions de végétalisation d’un espace aujourd’hui occupé par des migrants ne respecterait pas le pacte. Les politiques doivent être construites en tenant compte de l’occupation de l’espace par les habitants.

L’Archipel Citoyen « Osons les jours heureux »

L’archipel citoyen est une expérimentation initiée par une cinquantaine d’organisation pour collaborer autrement, mener des projets commun dans une esprit de coopération et en sortant des logiques compétitives. Il s’inspire de la pensée de Edouard Glissant. Pour lui un archipel est constitué d’îles qui partage un commun : l’océan qui les réunit. Chaque île développe une identité racine liée à sa culture propre et son histoire, et une identité relation car aucune île d’un archipel ne peut se concevoir seule. Rapporté au monde associatif, un archipel respecte l’histoire propre de chacune des organisations qui le compose. L’archipel est là pour favoriser les projets de ses membres à conditions que ceux ci soient pensés, construits en collaboration avec d’autres y compris dans d‘éventuels désaccords assumés. L’exigence, c’est que les organisation ne pensent plus leur stratégie en dehors de l’archipel.

L’archipel se réunit en lagon : l’espace central est vide de pourvoir. Cela veut dire que la question du pouvoir est posé, que les prises de pouvoir sont explicites, temporaires. Ne pas respecter cela revient à s’exclure de l’archipel.

Un voilier constitué de membres du lagon est au service de l’archipel et des projets (appelé pirogue)

C’est une organisation exigente. Il permet une approche systémique car il peut rassembler des organisation travaillant en coopération sur des objets ou sujets différents (handicap, climat, droits, féminisme etc…)

Appliqué à un territoire comme Villejuif, il pourrait rassembler des associations citoyennes entre elles, des partis politiques entre eux (chacun affirmant à la fois ses différences, mais aussi des communs), voire des associations et des mouvements politiques ensemble. Une dynamique citoyenne municipale s’est constituée à Toulouse pour présenter une liste. Elle rassemble des citoyens engagés dans des associations à caractère social, écologique mais aussi dans EELV et LFI.

Une idée : si des pactes étaient signés sur villejuif, il serait possible de constituer un archipel de partis et de mouvement travaillant ensemble sur le 3eme principe du pacte : l’intégration des impacts à long terme et de l’urgence climatique et sociale.