L’inauguration de la Maison de la transition écologique Wangari Maathai

Vendredi, les Journées de la Nature (cliquez ici pour le programme !) s’ouvrent par l’inauguration de la Maison Wangari Maathai. Ce joli bâtiment de bois est l’œuvre de la municipalité précédente, sous l’impulsion de Catherine Casel, mais il n’a servi jusqu’ici qu’à l’accueil hebdomadaire de l’AMAP. Natalie Gandais, maire adjointe à la transition écologique, a de toutes autres ambitions !

Une cinquantaine de personnes sont là  (bon… nettement plus que le gabarit Covid, mais la plupart vaccinées et portant leur masque) : le maire, candidat Front de Gauche aux départementales et le et la candidat.e d’union des écologistes et des socialistes aux départementales, plusieurs membres de l’exécutif,   l’AMAP, Agir à Villejuif, le Système d’Échange Local, les Amis de la Bicyclette, etc. La librairie Poins Communs vend des livres sur  la vie et l’oeuvre de Wangari.Maathai. 

 

 

 

Le discours programmatique de Natalie Gandais

Grimpée sur une chaise, Natalie expose son programme : ouvrir cette maison tous les jours à toutes les associations investies dans la transition écologique, mais aussi aux expositions et au matériel pédagogique, et explique le choix du nom de Wangari Maathai.

   

« Nous sommes ici aujourd’hui pour la première manifestation de la Fête de la Nature, et pour l’inauguration de la Maison de la Transition écologique, Wangari Maathaï.

Face au changement climatique, à la raréfaction des ressources, à la pollution, à la perte de la biodiversité, il est urgent d’agir. Par nos politiques publiques, l’action de notre municipalité est engagée dans la transition écologique. L’enjeu de l’éducation à la transition écologique est de permettre aux habitants, de tous âges, de devenir eux aussi acteurs cette transition. pour que vous puissiez agir et permettre que les transformations soient appropriées par le plus grand nombre, en concourant à la mise en mouvement des citoyens et des parties prenantes en faveur de la transition.

 Ainsi, l’hiver dernier, nous vous avons proposé de participer à la lutte contre les émission de gaz à effet de serre, et à la création d’ilots de fraicheur, en vous invitant à proposer des plantations d’arbres dans toute le ville, et grâce à vos idées, nous avons pu planter près de 200 arbres, en majortié des arbres fruitiers, des arbres nourrissiers. Nous avons organisé la quinzaine du compostage, pour apprendre à trier les bio déchets et diminuer les volumes de déchets incinérés.

Nous vous proposons ce week-end une grande fête de la nature, avec des manifestations dans toute la ville, des bourses aux plantes, des visites de jardins partagés aux Hautes Bruyères, à la Géothermie, des ateliers pour concevoir de nouveaux jardins, dans le parc Pablo Neruda, au parc Normandie Niemen, aux Lozaits, aux Guipons.

Ce soir, nous inaugurons LA MAISON DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE : un lieu dédié au développement de ces nouvelles initiatives. La Maison de la Nature, situé rue René Hamon, est d’une surface de 60m2 dont une salle ouverte au public de 46m2. Ce site est destiné selon la note de madame Casel en date de 2019, à l’accueil des associations d’environnement. Ainsi, l’Amap y est tous les mardi soir à partir de 18h.

Cette Maison, située en plein centre-ville à proximité immédiate de la mairie, deviendra le lieu où les Villejuifois désireux de s’engager dans la transition écologique pourront rencontrer les associations d’environnement comme les divers organismes et collectivités qui peuvent leur apporter soutien et conseils.

 Pour marquer notre volonté politique d’inscrire Villejuif dans le mouvement de la transition écologique, nous la renommons Maison de la Transition écologique.

Ainsi :

  • Les écoles et collèges trouveront ici les ressources (animations, formations) en termes de lutte contre le changement climatique, le zéro déchet, animations potagères etc.
  • Le Grand Orly Seine Bièvre qui détient la compétence environnement et à ce titre dispose de moyens humains et financiers, pourra y être présent régulièrement.
  • Les associations qui souhaitent se faire connaitre, pourrait y organiser des ateliers et des permanences.
  • A terme et aussitôt que possible, la Maison devrait être ouverte au public tous les jours, toute la journée, en dehors des créneaux pour les associations.
  • Expositions sur le thème du développement durable,
  • Organisation de conférences sur différentes thématiques (pollution numérique, réemploi, les différentes manières de lutter contre le réchauffement climatique etc.)

Ce soir, nous honorons aussi Wangari Maathaï, surnommée la femme qui plantait des arbres, une très grande dame, issue de l’Afrique où le changement climatique fait des ravages..

 

Wangari Muta Maathai, est née le 1er avril 1940 à Ihithe, Colonie du Kenya. Ses parents étaient des fermiers kikuyu qui luttaient pour la subsistance de leur tribu. En 1948, grâce à la volonté de sa mère, Wangari Maathai entre à l’école primaire, alors que très peu de filles y accèdent. Plus tard, grâce à une bourse, elle part étudier la biologie dans une université américaine. Elle devient ainsi, en 1964, la première femme d’Afrique de l’Est à obtenir une licence en biologie puis un doctorat. Elle rejoint ensuite l’Université de Nairobi pour travailler en médecine vétérinaire.

  En 1977, Wangari Maathai fonde le Mouvement de la ceinture verte (Green Belt Movement). En réaction au mouvement de déforestation et d’érosion des sols au Kenya, et en étroite coopération avec les femmes des villages, qui devaient aller de plus en plus loin pour récolter le bois du foyer, avec ces femmes, elles ont planté autour des villes et des villages de véritables ceintures vertes, elle ont créé des pépinières, élevé des arbres pour les replanter.

A tel point que le 8 octobre 2004, Wangari Maathaï reçoit le prix Nobel de la Paix pour « sa contribution en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix » à la suite de son engagement contre la déforestation du Kenya. C’est la première femme africaine à recevoir cette distinction. »

A. Lipietz, N. Gandais et Wangari Maathai au Forum social Mondial de Nairobi (2007)

L’expo et le discours de la photographe Anne-Marie Bonnisseau

Le maire et Natalie vont ensuite inaugurer la plaque en l’honneur de Wangari Maathai, puis

le maire-adjoint à la culture Guillaume Du Souich inaugure l’exposition des photos d’Anne-Marie Bonnisseau. Ce sont de belles compositions en surimpression de paysage des chantiers du Grand Paris à Villejuif et de photos de la nature. Difficile sur cette page internet de rendre compte de leur beauté :

 

 

 

Anne-Marie Bonnisseau prononce alors un beau discours sur ces chantiers et n’oublie pas d’évoquer le scandale de la décharge des Hautes-Bruyères entretenu par l’État malgré les protestations des élus locaux :

Discours d’Anne-Marie Bonnisseau

Mais déjà il faut enchainer vers la préparation du programme du Samedi. Natalie reprend sa casquette de chargée de projet  pour l’association La Grande Ourse, direction les Lozaits, où samedi après-midi sont prévus : concert, bourse aux plantes, atelier conception des jardins, etc.

 

 

 

 

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