Michel Zulke, le président du comité de soutien à la liste de droite Le Bohellec, aujourd’hui élu et président du son groupe municipal, avait demandé au Tribunal administratif l’annulation des élections. Celui -ci vient de rejeter sa demande. Voici sa décision (cliquez) :
La liste des arguments de M. Zulke était parfaitement ridicule, et les personnes mises en cause par lui seraient en droit de l’attaquer pour « dénonciation calomnieuse ». Mais je ne pense pas qu’elles le feront : le pauvre Michel Zulke n’a vraisemblablement fait qu’obéir aux consignes de M. le Bohellec. La contestation des résultats elle-même était encore plus ridicule : la Liste Tous ensemble pour Villejuif de Pierre Garzon a obtenu exactement la somme des pourcentages (52%) des listes de premier tour qui la soutenaient. Si donc M. Zulke imputait sa défaite de second tour à la fraude (alors que les élections était organisée par son propre candidat, le maire sortant, bien mieux placé pour frauder !) il aurait dû aussi accuser de fraudes le premier tour.
Les plaidoiries des avocats de part et d’autre n’ont rien de secret, mais ils en gardent la propriété intellectuelle, je ne peux donc les publier ici. En revanche je peux publier la réfutation des arguments de M. Zulke, que j’ai rédigé au nom de la liste Villejuif-Écologie. Si les accusations sont ridicules, leur réfutation présente au moins l’intérêt de rappeler l’histoire d’une triste mandature… avec les preuves matérielles et irréfutables des indélicatesses du maire sortant. La voici (cliquez) : Réponses à la protestaion de M. Zulke.
Alain Lipietz
Michel Zulke assistant au meeting de lancement « à l’américaine » de M. le Bohellec
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