La Grande Ourse avait proposé : « Créer avec les habitants un jardin en permaculture pour lutter contre le changement climatique.» Le 94 verse une prime de 3000 euros en soutien.
Cliquez ici pour apporter votre « coup de cœur » !
Depuis janvier 2017 La Grande Ourse s’est créée comme association d’éducation populaire à la transition écologique. Elle s’est orientée vers la résistance à la crise alimentaire et sanitaire. Elle a d’abord cherché un lieu où pratiquer la cuisine bio et végétarienne, puis a réalisé ce projet de manière itinérante, mais se heurtait à l’opposition de l’ancienne équipe municipale de F. Le Bohellec, qui considérait que « ce n’est pas la politique de la Ville en matière alimentaire .»
Il y a pourtant bien des raisons d’apprendre à manger bio, principalement pour sa propre santé et celle des paysans. Cesser de transporter et répandre des engrais chimiques et des produits phytosanitaires à travers toute la Planète, c’est bon aussi pour le climat !
Pour cuisiner bio à coût constant il faut manger moins de viande. Passer à un régime végétarien, cela a aussi des conséquences pour faire reculer la faim dans le monde, et pour le climat : moins de transports d’aliments pour le bétail, moins d’exhalation de méthane par les bovins (une vache produit 2/3 de l’effet de serre d’une voiture européenne).
Apprendre à cuisiner bio, bon et pas cher, c’est bien. Apprendre à cultiver soi-même c’est encore mieux. C’est pourquoi la « permaculture » se développe dans toutes les villes du monde engagées dans la transition écologique. Et c’est vers quoi La Grande Ourse s’est peu à peu tournée : de la fourche au compost !
Les administrations de l’État, du Département, du Grand Orly Seine Bièvre en sont conscientes et depuis 2017 ont soutenu La Grande Ourse malgré l’hostilité de l’ancienne équipe municipale. Tout comme le Syndicat de la Géothermie, engagé dans la même bataille vitale pour l’humanité en produisant de la chaleur non polluante.
Le Sygéo a un jardin devant son usine et ses puits de Villejuif, 21A rue Jean-Baptiste Baudin. Il l’a mis à la disposition de La Grande Ourse pour créer un potager partagé pédagogique ! Et il commence même à subventionner un (excellent) formateur à la permaculture, Stéphane Kulesza, de l’association JardiCité.
Tout le monde peut adhérer à La Grande Ouse, et pour une cotisation symbolique qui couvre l’assurance, venir donner un coup de main au potager en permaculture. Tout le quartier peut venir y porter ses déchets de cuisine au compost, et un « maitre-composteur » prêté par le Syctom vient former les référents-composteurs. Car La Grande Ourse vise un but pédagogique, orienté vers les quartiers d’habitat social voisins. Déjà, le collège Guy Môquet et l’école Joliot-Curie y envoient des classes prendre l’air et se former à la permaculture…
On installe les bacs à compost
Assez facilement….
Les consignes du maître-composteur
Ce sont les enfants de Joliot-Curie qui ont planté le verger en mars dernier, plantation hélas interrompue par le confinement. Les bénévoles de La Grande Ourse sont allées planter les derniers arbres, malgré la police municipale et les partisans de l’ancien maire qui leur reprochaient de « s’amuser à planter de arbres en propageant le virus » !!
On apprend à planter en février…
Les écoliers plantent les arbustes
Dès avril ça fleurit !
Une mini-mare avec des petits poissons qui se nourrissent des larves de moustiques
Tel est le magnifique projet que vient de primer, avec 11 autres tout aussi intéressants, le Val-de-Marne. . Cliquez ici pour apporter votre coup de cœur !
(Attention, le petit cœur mauve sur lequel il faut cliquer n’est pas sur la rue JB Baudin mais à l’adresse de l’association, rue du 11 novembre, juste au-dessous de l’Avenue de la République D148)
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