Cher-e-s concitoyennes et concitoyens de Villejuif,
Malgré le danger du coronavirus, vous étiez encore beaucoup ce dimanche à participer au premier tour des élections municipales maintenues par le gouvernement. Nous craignons que ce maintien ait été une imprudence, qui a mis la population en danger dans le contexte d’une crise déjà ancienne de l’hôpital français. La tragédie du coronavirus n’est qu’un exemple des crises écologiques à venir, qui vont se multiplier.
Dans ce contexte inquiétant, vous avez accordé la 3e place à notre liste Villejuif Écologie et nous vous en remercions chaleureusement. Numériquement toutefois le résultat n’est pas à la hauteur de nos attentes. Nous pensions qu’une équipe d’élus associatifs et écologistes compétents et résolus était une condition indispensable pour animer la ville dans sa transition vers un avenir solidaire et protégé des crises : ce ne sera pas le cas.
Reste à nous protéger d’un candidat-maire sortant, déjà plusieurs fois condamné par la justice dans ses fonctions de maire et sous le coup de plusieurs enquêtes policières. Pendant son mandat il n’a eu de cesse de s’attaquer aux services publics locaux et d’attaquer les politiques écologistes (passage à une nourriture bio à la cantine et dans les quartiers populaires, géothermie, pistes cyclables, relogement de tous les habitants dans les opérations de rénovation urbaine…)
F. Le Bohellec a raté son pari de l’emporter au premier tour par une campagne clientéliste et massivement financée par les deniers de la Ville. Il a échoué (43 %), mais le danger demeure.
C’est pourquoi la liste Villejuif Écologie appelle depuis plusieurs semaines, pour le second tour (si celui-ci est maintenu, ce qui nous semblerait déraisonnable) à la fusion des listes des gauches et des écologistes, selon la proportionnelle des résultats du premier tour, et sur un programme aussi vert que possible. Nous ne nous y déroberons pas, les négociations sont d’ailleurs engagées depuis la semaine dernière.
Il est encore possible de sauver Villejuif de la marée du béton et de bâtir ensemble une ville verte et solidaire.
Bien à vous,
Natalie Gandais
Lundi 16 mars, 14 heures.
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